Le Paris Saint-Germain saison 2018-2019 aura principalement trois possibilités tactiques. Une volonté de Thomas Tuchel, adepte de la souplesse tactique.
Le PSG de Laurent Blanc et d’Unai Emery avait au moins une chose en commun : un immuable 4-3-3. Ce schéma tactique n’a jamais réellement bougé (hormis la fameuse expérimentation du 3-5-2 à Manchester City en quart de finale retour de la Ligue des champions 2015-2016) malgré la présence de joueurs polyvalents permettant de faire évoluer les dispositifs, comme Mbappé, Lo Celso, Draxler, Di Maria, etc.
Avec Thomas Tuchel, les choses vont évoluer. A l’instar de ce qu’il a réalisé au Borussia Dortmund, l’entraîneur allemand aligne rarement deux fois la même équipe et aime que ses joueurs répondent à une souplesse tactique qu’il tente d’inculquer depuis son arrivée dans la capitale française. Entre 4-3-3, 4-2-3-1, 3-4-3 voire même 4-3-1-2 et 4-1-4-1, le technicien aime travailler sur plusieurs schémas tactiques qui lui permettent de répondre à plusieurs défis proposés par les différents adversaires affrontés lors d’une saison.
Le PSG en 4-3-3, la force de l’habitude
Lors du trophée des champions, Thomas Tuchel a abandonné le 3-5-2 qu’il a beaucoup travaillé en présaison, pour le traditionnel 4-3-3 du Paris Saint Germain. Ce schéma nécessite une recrue au poste de sentinelle, au contraire d’un milieu à deux. Le club rêve toujours de Kanté et travaille sur d’autres dossiers, en espérant en conclure un d’ici le 31 août. Ce schéma a un avantage, il est bien connu des joueurs qui ont eu une ou plusieurs saisons pour l’intégrer.
Le PSG en 3-4-3, le plus utilisé cet été
Si Tuchel a joué avec deux attaquants dans un 3-5-2 en présaison, c’était aussi car son trio d’attaquant était indisponible en raison de blessure (Cavani) ou de vacances post-Coupe du monde. Une fois tout ce petit monde remis sur pied, sa défense à 3 devrait conduire à un schéma en 3-4-3 pour garder l’excellent trident offensif de l’équipe. L’avantage est d’avoir une grosse densité physique en défense centrale et des joueurs de côté capables de contre-attaquer rapidement et d’étirer le jeu sur la largeur, permettant ainsi à Mbappé et Neymar, souvent très attirés par l’axe, de se recentrer. La doublette Rabiot-Verratti assure la récupération et dicte le tempo balle au pied.
Le PSG en 4-2-3-1, le schéma préféré de Tuchel
Thomas Tuchel aime beaucoup le 4-2-3-1. Au PSG, il s’agirait d’un dispositif bien plus offensif que le classique 4-3-3 avec l’insertion d’un élément offensif supplémentaire, qu’il s’appelle Draxler, Lo Celso ou Di Maria (si ce dernier reste). L’entraîneur allemand aurait ensuite le choix entre insérer ce joueur dans un poste de numéro 10 (qui sied parfaitement à Lo Celso et Draxler), sur le côté gauche (Neymar passerait ainsi dans l’axe) ou à droite (surtout pour Di Maria avec un Mbappé qui passerait à gauche et Neymar dans l’axe).
